Auteur
Gwen Le Tallec
Éditions
Auto édité
Année de sortie
2016
Nombre de pages
127
Résumé
Pablo, jeune romancier de talent, erre sur une plage de Saint-Malo… Sa femme a disparu mystérieusement depuis deux ans. La police a abandonné les recherches depuis longtemps. Il est sur le point de craquer… La seule chose qui le tient encore en vie, c’est Anna, leur fille de trois ans qui ne connaît pas sa maman. Au moment de lâcher prise, il rencontre cette femme… Blanche… Il est fasciné.
Une machination infernale se tisse à partir de cet instant…
Mon avis
J’avais lu le résumé en diagonale, il me tentait beaucoup, pourtant il ne détrône pas Taran du même auteur que j’ai découvert il y a quelques mois.
Pablo m’a vraiment touché, il est profondément meurtri par la disparition de sa femme, Zoé, qu’il adorait. Malgré son amour pour sa fille, on le sent totalement perdu et désemparé dès le début. Alors, le jour où elle revient après avoir été séquestrée, il fait tout son possible pour qu’elle aille mieux, qu’elle se reconstruise et parvienne à avancer. Il lui est totalement dévoué et je l’ai admiré pour tous ses efforts et sa patience.
J’ai sincèrement plains Zoé, ce qui lui est arrivé est affreux. Mais j’avoue que son attitude après m’a pas mal dérangée. Pour cause, certains points sur son retour restent très obscurs.
Vis à vis de Blanche, Pablo est troublé dès sa première rencontre et petit à petit elle va prendre une place de plus en plus importante dans la vie de la famille. Par contre, je n’ai pas trop compris l’attirance qu’il éprouve pour elle, en tout cas moi je n’ai absolument pas été fascinée par cette jeune femme.
Sinon j’ai beaucoup aimé la bande d’amis de Pablo. Le thème et l’ambiance du livre étant assez lourds et étouffants, ils apportent un peu d’humour, de légèreté et d’air frais dans tout ça.
Il y a un rapprochement que Pablo ne fait pas et qui apparaît rapidement aux yeux du lecteur, en tout cas moi ça m’a sauté aux yeux. Du coup, je n’ai pas été surprise par les révélations de la fin mais je me suis sincèrement demandée jusqu’où la machination irait et quand est-ce que quelqu’un comprendrait que certaines choses ne tournent pas rond… De ce fait, malgré l’absence de surprise, j’ai frissonné d’effroi plus d’une fois pendant ma lecture.
Comme Taran, c’est un roman assez court et pourtant en y repensant, je suis encore une fois étonnée qu’il se passe autant de choses !
C’est un livre qui m’a pas mal dérangé, il est très psychologique et le contexte un peu malsain, puisqu’il traite justement de l’enfermement psychologique. Ce n’est pas un thème qui m’attire spécialement, malgré tout, je me suis laissée emmenée par la plume de l’auteur sans même m’en rendre compte.