Taran ♦ Gwen Le Tallec

Auteur
Gwen Le Tallec

Éditions
Auto-édité

Année de sortie
2017

Nombre de pages
206

 

Résumé

Le commissaire Taran Courteline est un ancien flic du 36 Quai des Orfèvres. C’est un homme brisé… Il a demandé sa mutation en Bretagne suite à la disparition mystérieuse de sa femme Tifenn, une célèbre romancière. Sa voiture s’est jetée d’une falaise sur une route menant à Saint-Malo. Son corps n’a jamais été retrouvé.
En poste à Brest depuis un an, Taran est confronté à une série de meurtres étranges et sanglants qui ciblent principalement des femmes. Taran et son équipe ; le capitaine Costa, un flic expérimenté, et l’agent Léa Martin, spécialiste des investigations sur les réseaux sociaux ; vont mener une chasse impitoyable pour stopper le muntrer (meurtrier en Breton). Parallèlement à son enquête, Taran va découvrir, par hasard, la double vie de Tifenn. Il partira à Saint-Malo à la recherche de la vérité.

Mon avis

Le résumé du roman me tentait pas mal et c’est la discution avec son auteur, Gwen Le Tallec au salon de l’auteur indépendant qui m’a fait opter pour celui-ci.

J’ai tout particulièrement aimé le fait qu’on a comme deux intrigues dans ce roman. D’un côté, la recherche d’un meurtrier qui sévit de manière aussi originale que sordide, et de l’autre, le mystère qui plane toujours autour de la mort de la femme du héro.

Ces deux histoires qui s’emmêlent font que la lecture est très rythmée et intrigante. Au départ, on découvre les personnages, les premiers meurtres arrivent, puis s’enchaînent, jusqu’à avoir le point de vue du meurtrier et savoir qui sera la prochaine… En parallèle, Taran découvre certains secrets de sa femme. Le rythme s’accélère progressivement, rendant la lecture addictive.
J’ai compris le mobile du tueur un peu avant le héro mais ça n’a pas gêné ma lecture puisque à partir de ce moment la question de quand et comment va-t-il comprendre m’a quasi obsédée.

Pour moi, le gros point fort de l’histoire réside dans les personnages. Il y en a peu mais on les visualise rapidement et petit à petit, on va apprendre à les connaitre, découvrir leur passé, leur histoire et leurs secrets. Le roman n’est pas très long, pourtant j’avais l’impression de vraiment bien connaitre Taran et son équipe.

Pour ce qui est des lieux, on sent que l’auteur connait parfaitement bien le cadre de son histoire. Étant bretonne, je connaissais quelques uns des endroits cités, mais pas au point de me situer totalement. Cela et la référence à certains événements comme la création du téléphérique de Brest l’an dernier, permet d’ancrer le récit dans le présent et de le rendre très réel.
Et en prime une petite photo de l’île du Guesclin qui illustre la couverture du livre et qui n’a pas été choisie au hasard !

L’intrigue ne se limite pas à l’aspect enquête sur les meurtres, mais aussi à qui sont les personnages, ce que m’avait effectivement dit l’auteur. Cela a apporté au récit une profondeur qui m’a beaucoup plu. Maintenant j’ai bien envie de découvrir ses autres ouvrages, notamment L’Anse brisée.