Auteur
Jeanne-Marie Leprince de Beaumont
Éditions
NeoBook
Année de sortie
2014
Résumé
Cadette d’un marchand ruiné, la plus belle et la plus gentille de ses filles se propose en pâture à une bête affreuse, terrée dans son château au fond de la forêt, au lieu et place de son père. Mais si la créature est physiquement d’une laideur repoussante, son cœur est bon et la captive ne peut s’empêcher de s’y attacher…
Mon avis
Je l’ai lu le mois dernier et j’avais décidé de ne pas le chroniquer parce que je n’avais pas grand chose à en dire en sortant de ma lecture, du mal à saisir mon ressenti sur le moment, bref impossible de mettre des mots dessus. Ce n’est qu’en entamant ma lecture de Belle de Robin McKinley (j’en suis presque à la moitié et j’adore !) que ça m’est venu : il fallait que je parle de celui-ci. Je pense que de lire une réécriture m’a poussé à réfléchir au conte dont elle est issue.
Je connais évidement le Disney mais aussi l’histoire originale (j’ai été prise d’une passion dévorante pour les contes et légendes vers mes 12 ou 13 ans donc je l’avais lu), je ne m’en souvenais plus vraiment. Cette lecture a donc été une redécouverte.
C’est aussi un peu un « retour aux sources » puisque ce conte est tout ce qu’il y a de traditionnel. Le but premier des contes était d’être court afin de faire passer une moral et éduquer de manière ludique les jeunes filles. Il est donc très court et il n’y a pas de descriptions poussées : l’auteure va à l’essentiel. De même pour les personnages, on ne les connaît quasiment qu’à travers un ou deux traits de caractère, soit uniquement le nécessaire pour les comprendre et identifier leur rôle dans la morale.
C’est un conte finalement assez sobre et très vite lu.
Je pense lire la version de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, plus ancienne que celle-ci, pour m’en faire une idée et pouvoir comparer. Et comme j’ai vraiment aimé me replonger dans ce conte, si vous avez des suggestions de réécriture de La Belle et la Bête, je suis preneuse !